LE TRIPOLI

À Hermann Paul.

 

C’était un homme de ma compagnie qui s’appelait Lapouille, mais que nous avions baptisé l’Homme, à cause d’une histoire à lui arrivée récemment.

En manière de parenthèse, voici cette histoire :

Puni de consigne — comme il lui advenait plus souvent qu’à son tour — l’excellent Lapouille avait, tout de même, jugé bon de faire en ville un petit tour hygiénique, lequel se prolongea jusque vers les onze heures du soir. Lire la suite

LA QUESTION SOCIALE

Je ne fus pas peu surpris — l’avouerai-je ? — en recevant, hier soir, un petit mot de M. Carnot m’invitant à passer à l’Élysée le plus tôt possible. « Communication urgente », ajoutait le billet.

Mes rapports avec M. Carnot, très cordiaux dans le début de sa vie politique, se sont considérablement rafraîchis par la suite, d’abord après cette regrettable scène du Moulin-Rouge demeurée présente à tous les esprits, ensuite à cause de l’étrange parti pris que mit M. Carnot à m’éloigner de toutes les combinaisons ministérielles. (Je me suis expliqué sur cette question, ici même, voilà tantôt deux mois.) Lire la suite

COMME LES AUTRES

La petite Madeleine Bastye eût été la plus exquise des jeunes femmes de son siècle, sans la fâcheuse tendance qu’elle avait à tromper ses amants avec d’autres hommes, pour un oui, pour un non, parfois même pour ni oui ni non.

Au moment où commence ce récit, son amant était un excellent garçon nommé Jean Passe (de la maison Jean Passe et Desmeilleurs). Lire la suite