Archives pour la catégorie XIXe siècle

UN MÉCONTENT

L’homme qui, sur le trottoir, attendait l’omnibus Batignolles-Clichy-Odéon en même temps que moi, certainement je le connaissais, mais où l’avais-je vu, et comment s’appelait-il ? Cruelle énigme !

Sans être un jeune homme, c’était un homme jeune encore. Lire la suite

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PÈTE-SEC

— Ton ami Pète-Sec commence à devenir rudement rasant, affirma Trucquard en se jetant tout habillé sur son lit.

Rien n’était plus vrai : ce terrible Pète-Sec, lequel d’ailleurs n’avait jamais été mon ami, commençait à devenir rudement rasant.

De son vrai nom, il s’appelait Anatole Duveau et était le fils de M. Duveau et Cie, soieries en gros (ancienne maison Hondiret, Duveau et Cie), rue Vivienne à Paris. Lire la suite

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POSTE ET TÉLÉGRAPHES

Je descendis à la station de Baisemoy-en-Cort, où m’attendait le dog-cart de mon vieil ami Lenfileur.

Dans le train, je m’étais aperçu d’un oubli impardonnable (véritablement impardonnable) et ma première préoccupation, en débarquant, fut de me faire conduire au bureau des Postes et Télégraphes, afin d’envoyer une dépêche à Paris.

Le bureau de Baisemoy-en-Cort se fait remarquer par une absence de confortable qui frise la pénurie. Lire la suite

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LOUFOQUERIE

Cet homme me contemplait avec une telle insistance que je commençais à en prendre rage. Pour un peu, je lui aurais envoyé une bonne paire de soufflets sur la physionomie, sans préjudice pour un coup de pied dans les gencives.

— Quand vous aurez fini de me regarder, espèce d’imbécile ? fis-je au comble de l’ire.

Mais lui se leva, vint à moi, prit mes mains avec toutes les marques de l’allégresse affectueuse. Lire la suite

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