Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d’ébène, enfant des noirs minuits, Lire la suite
Archives pour la catégorie Poèmes
SPLEEN ET IDÉAL. XXVI.
Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle,
Femme impure! L’ennui rend ton âme cruelle.
Pour exercer tes dents à ce jeu singulier,
Il te faut chaque jour un cœur au râtelier. Lire la suite
SPLEEN ET IDÉAL. XXV.
Je t’adore à l’égal de la voûte nocturne,
O vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis, Lire la suite
SPLEEN ET IDÉAL. XXIV. LA CHEVELURE
O toison, moutonnant jusque sur l’encolure!
O boucles ! O parfum chargé de nonchaloir !
Extase ! Pour peupler ce soir l’alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l’air comme un mouchoir ! Lire la suite