Quand chez les débauchés l’aube blanche et vermeille
Entre en société de l’Idéal rongeur,
Par l’opération d’un mystère vengeur
Dans la brute assoupie un Ange se réveille. Lire la suite
Archives pour la catégorie Poèmes
SPLEEN ET IDÉAL. XLVI. CONFESSION
Une fois, une seule, aimable et douce femme,
A mon bras votre bras poli
S’appuya (sur le fond ténébreux de mon âme
Ce souvenir n’est point pâli);
SPLEEN ET IDÉAL. XLV. RÉVERSIBILITÉ
Ange plein de gaîté, connaissez-vous l’angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le cœur comme un papier qu’on froisse?
Ange plein de gaîté, connaissez-vous l’angoisse? Lire la suite
SPLEEN ET IDÉAL. XLIV. LE FLAMBEAU VIVANT
Ils marchent devant moi, ces Yeux pleins de lumières,
Qu’un Ange très-savant a sans doute aimantés;
Ils marchent, ces divins frères qui sont mes frères,
Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés. Lire la suite