Archives pour la catégorie Nouvelles

LES SIX « NAPOLÉONS »

Il arrivait assez souvent à M. Lestrade de Scotland Yard de venir causer avec nous dans la soirée, et ces visites faisaient grand plaisir à Sherlock Holmes, car elles lui permettaient de se tenir au courant de toutes les nouvelles apprises par la police. En retour des récits que faisait Lestrade, Sherlock Holmes prêtait une grande attention aux détails des affaires dont le détective pouvait être chargé ; de temps en temps, il lui donnait des avis que justifiait sa longue expérience des affaires, des hommes et des choses. Lire la suite

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CHARLES-AUGUSTE MILVERTON

Voilà des années que ces événements se sont déroulés, et, pendant longtemps, il m’eût été impossible de les raconter. Aujourd’hui, l’héroïne n’a plus de comptes à rendre à la justice humaine, et je puis, sans inconvénient pour qui que ce soit, les publier en modifiant, bien entendu, le nom des personnes et la date exacte des faits, pour conserver l’incognito des acteurs. On nous verra, M. Sherlock Holmes et moi, sous un jour absolument inconnu.

Nous venions de rentrer de promenade, tous les deux, vers six heures, un soir d’hiver, où il gelait à pierre fendre. Holmes alluma la lampe et son regard tomba sur une carte placée sur la table. Il l’examina, puis, avec un geste de dégoût, la jeta à terre. Je la ramassai et je lus : Lire la suite

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PETER LE NOIR

Je n’ai jamais connu Sherlock Holmes mieux en forme au point de vue physique et moral qu’au cours de l’année 1895. Sa renommée grandissante lui avait amené une clientèle immense. Et ce serait une indiscrétion de ma part de faire connaître le nom des augustes personnes qui franchirent le seuil de notre appartement de Baker Street. Holmes cependant, comme tous les grands artistes, ne vivait que pour son art, et, sauf dans l’affaire du duc d’Holdernesse, je l’ai rarement vu réclamer une grosse récompense pour prix de ses services inestimables. Il était si peu mondain ou si capricieux que, souvent, je l’ai vu refuser son aide aux personnages riches et haut placés dont les affaires ne lui convenaient pas, pour consacrer des semaines d’études compliquées à des problèmes intéressant des clients plus humbles, mais dont les aspects dramatiques fascinaient son imagination et son intelligence. Lire la suite

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L’ENTREPRENEUR DE NORWOOD

— Au point de vue criminel, disait Sherlock Holmes, Londres est devenue une ville bien dépourvue d’intérêt depuis la mort du regretté professeur Moriarty !

— Vous trouverez, sans doute, peu de vos concitoyens à partager votre opinion, répondis-je.

— C’est vrai, je ne dois pas être égoïste, dit-il en souriant et en éloignant sa chaise de la table. La collectivité y a certainement gagné et personne n’y a perdu, excepté peut-être les pauvres reporters dont le gagne-pain a disparu. Avec un bonhomme comme lui sur la brèche, les journaux du matin avaient toujours du pain sur la planche. Souvent, Watson, le plus léger détail, l’indice le plus faible suffisaient à me démontrer que ce génie du mal était dans l’affaire, de même que le plus léger tremblement d’une toile d’araignée indique que le monstre se trouve au fond de sa retraite. Des vols qui semblaient sans importance, des attaques qui paraissaient sans but, des outrages présumés inutiles constituaient pour moi, qui tenais la clef du mystère, un tout inséparable. Pour celui qui étudiait scientifiquement le monde du crime, aucune capitale d’Europe n’offrait alors les sujets que Londres possédait, mais maintenant… Lire la suite

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