Eiros. — Pourquoi m’appelles-tu Eiros ?
Charmion. — Ainsi t’appelleras-tu désormais. Tu dois aussi oublier mon nom terrestre et me nommer Charmion.
Eiros. — Ce n’est vraiment pas un rêve !
Charmion. — De rêves, il n’y en a plus pour nous ; — mais renvoyons à tantôt ces mystères. Je me réjouis de voir que tu as l’air de posséder toute ta vie et ta raison. La taie de l’ombre a déjà disparu de tes yeux, prends courage, et ne crains rien. Les jours à donner à la stupeur sont passés pour toi ; et, demain, je veux moi-même t’introduire dans les joies parfaites et les merveilles de ta nouvelle existence. Lire la suite