Un militaire de mes amis, qui est mort de la fièvre en Grèce il y a quelques années, me conta un jour la première affaire à laquelle il avait assisté. Son récit me frappa tellement, que je l’écrivis de mémoire aussitôt que j’en eus le loisir. Le voici :
— Je rejoignis le régiment le 4 septembre au soir. Je trouvai le colonel au bivac. Il me reçut d’abord assez brusquement ; mais, après avoir lu la lettre de recommandation du général B***, il changea de manières, et m’adressa quelques paroles obligeantes. Lire la suite