Archives pour la catégorie Doyle, Arthur Conan (1859-1930)

L’ABBAYE DE GRANGE

Par une matinée de forte gelée de l’hiver de 1897, je fus réveillé en sentant une main qui se posa fortement sur mon épaule. C’était celle de Holmes qui, tenant son bougeoir, s’était approché de moi. Son visage avait une expression à laquelle il était impossible de se méprendre et je compris qu’une nouvelle aventure commençait. Lire la suite

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LES SIX « NAPOLÉONS »

Il arrivait assez souvent à M. Lestrade de Scotland Yard de venir causer avec nous dans la soirée, et ces visites faisaient grand plaisir à Sherlock Holmes, car elles lui permettaient de se tenir au courant de toutes les nouvelles apprises par la police. En retour des récits que faisait Lestrade, Sherlock Holmes prêtait une grande attention aux détails des affaires dont le détective pouvait être chargé ; de temps en temps, il lui donnait des avis que justifiait sa longue expérience des affaires, des hommes et des choses. Lire la suite

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CHARLES-AUGUSTE MILVERTON

Voilà des années que ces événements se sont déroulés, et, pendant longtemps, il m’eût été impossible de les raconter. Aujourd’hui, l’héroïne n’a plus de comptes à rendre à la justice humaine, et je puis, sans inconvénient pour qui que ce soit, les publier en modifiant, bien entendu, le nom des personnes et la date exacte des faits, pour conserver l’incognito des acteurs. On nous verra, M. Sherlock Holmes et moi, sous un jour absolument inconnu.

Nous venions de rentrer de promenade, tous les deux, vers six heures, un soir d’hiver, où il gelait à pierre fendre. Holmes alluma la lampe et son regard tomba sur une carte placée sur la table. Il l’examina, puis, avec un geste de dégoût, la jeta à terre. Je la ramassai et je lus : Lire la suite

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PETER LE NOIR

Je n’ai jamais connu Sherlock Holmes mieux en forme au point de vue physique et moral qu’au cours de l’année 1895. Sa renommée grandissante lui avait amené une clientèle immense. Et ce serait une indiscrétion de ma part de faire connaître le nom des augustes personnes qui franchirent le seuil de notre appartement de Baker Street. Holmes cependant, comme tous les grands artistes, ne vivait que pour son art, et, sauf dans l’affaire du duc d’Holdernesse, je l’ai rarement vu réclamer une grosse récompense pour prix de ses services inestimables. Il était si peu mondain ou si capricieux que, souvent, je l’ai vu refuser son aide aux personnages riches et haut placés dont les affaires ne lui convenaient pas, pour consacrer des semaines d’études compliquées à des problèmes intéressant des clients plus humbles, mais dont les aspects dramatiques fascinaient son imagination et son intelligence. Lire la suite

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