L’ÂNE PORTANT DES RELIQUES

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Un Baudet, chargé de Reliques,
S’imagina qu’on l’adorait.
Dans ce penser il se carrait,
Recevant comme siens l’Encens et les Cantiques.

Quelqu’un vit l’erreur, et lui dit :
Maître Baudet, ôtez-vous de l’esprit
Une vanité si folle :
Ce n’est pas vous, c’est l’Idole
À qui cet honneur se rend,
Et que la gloire en est due.
D’un Magistrat ignorant
C’est la Robe qu’on salue.

Source : Édition Barbin et Thierry (1668-1694) – Livre V. Texte modernisé.

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